Portrait de Jeanne Praire, H/T, Anonyme, XVIIIe siècle, Château de St Bonnet les Oules
Coût financier de la prise en charge :
Financé
Grâce au soutien d’un généreux donateur
FICHE D’IDENTITE
Objet : Huile sur toile
Sujet : Portrait de Jeanne Praire
Technique : Huile
Nature du support : Toile de lin (sur châssis)
Signature : non signé
Époque : XVIIIème siècle
Dimensions :
Anciennes interventions de Restauration : oui
Lieu de conservation et propriétaire : Château de St-Bonnet-les-Oules
Date d’examen : Printemps 2023
Muses & A.R.T. a été sollicitée à nouveau par le Château de St-Bonnet-les-Oules dans la Loire au sujet de ce tableau dont l’appréciation est fortement fragilisée par un chanci généralisé.
Nous sommes en présence d’un portrait de Jeanne Praire née le 20 février 1715 et décédée en 1760 à St-Etienne à l’âge de 45 ans. Elle fut mariée à Antoine de Soleymieu, écuyer et seigneur de Soleymieu, conseiller-secrétaire du Roi en 1761. L’un de leurs petits-enfants, Jacques Octave Vincent de Saint-Bonnet, entrera en possession du château de St-Bonnet-les-Oules quelques décennies plus tard.
Le portrait de Jeanne Praire doit faire l’objet de traitements curatifs de manière à rétablir sa lisibilité et écarter le risque d’une évolution physico-chimique de l’ancien vernis.
CONSTAT D’ETAT
Examen des Altérations
Le tableau présente des pathologies consécutives à des mesures de conservation non adaptées. Un taux d’humidité élevé aura entraîné la formation d’un chanci généralisé du vernis, traduit par un voile blanchâtre gênant la lisibilité de l’œuvre. Un chanci est une microfissuration du vernis : il s’agit d’une altération optique de la couche colorée qui modifie la lisibilité du sujet, et les subtilités du sujet. Néanmoins lorsque l’altération est ancienne, cette altération bénigne à la base peut révéler des transformations chimiques des matériaux qui se traduisent par une décoloration pigmentaire ou des changements de coloration.
En outre, d’anciennes interventions de restauration laissent entrevoir aujourd’hui des repeints abusifs et disgracieux recouvrant d’anciennes lacunes de couche picturale à même la toile.
Examen des Altérations
Le tableau présente des pathologies consécutives à des mesures de conservation non adaptées. Un taux d’humidité élevé aura entraîné la formation d’un chanci généralisé du vernis, traduit par un voile blanchâtre gênant la lisibilité de l’œuvre. Un chanci est une microfissuration du vernis : il s’agit d’une altération optique de la couche colorée qui modifie la lisibilité du sujet, et les subtilités du sujet. Néanmoins lorsque l’altération est ancienne, cette altération bénigne à la base peut révéler des transformations chimiques des matériaux qui se traduisent par une décoloration pigmentaire ou des changements de coloration.
En outre, d’anciennes interventions de restauration laissent entrevoir aujourd’hui des repeints abusifs et disgracieux recouvrant d’anciennes lacunes de couche picturale à même la toile.
PROPOSITIONS DE TRAITEMENT
Opérations de Conservation
La première opération réalisée consistera à alléger le vernis dans un but esthétique certes, mais principalement curatif. L’allègement du vernis permettra de retirer le chanci superficiel afin d’éviter une évolution du chanci vers la peinture.
Un mélange de solvants adaptés sera appliqué à l’aide de cotons imbibés tout en préservant la couche picturale sous-jacente.
Opérations de Restauration
Les anciens repeints devenus visibles seront retirés à l’aide de solvants.
Le masticage des zones lacunaires permettra ensuite, par l’apport d’une pâte synthétique, de combler les manques de matière picturale et d’apporter une continuité de structure avec la couche picturale avoisinant ces lacunes. Suivra alors la réintégration colorée des parties lacunaires : elle permet la lisibilité de l’œuvre et participe à un rendu « esthétique ». La retouche sera illusionniste, c’est à dire non discernable de la couche colorée originelle.
Un vernis final sera posé afin de protéger la couche colorée d’origine et les retouches apportées. Ce vernis final a un rôle esthétique et conservatoire. A base de résine synthétique et d’essence, Il garantira à l’œuvre une transparence et une protection contre les agressions environnementales.
Opérations de Conservation
La première opération réalisée consistera à alléger le vernis dans un but esthétique certes, mais principalement curatif. L’allègement du vernis permettra de retirer le chanci superficiel afin d’éviter une évolution du chanci vers la peinture.
Un mélange de solvants adaptés sera appliqué à l’aide de cotons imbibés tout en préservant la couche picturale sous-jacente.
Opérations de Restauration
Les anciens repeints devenus visibles seront retirés à l’aide de solvants.
Le masticage des zones lacunaires permettra ensuite, par l’apport d’une pâte synthétique, de combler les manques de matière picturale et d’apporter une continuité de structure avec la couche picturale avoisinant ces lacunes. Suivra alors la réintégration colorée des parties lacunaires : elle permet la lisibilité de l’œuvre et participe à un rendu « esthétique ». La retouche sera illusionniste, c’est à dire non discernable de la couche colorée originelle.
Un vernis final sera posé afin de protéger la couche colorée d’origine et les retouches apportées. Ce vernis final a un rôle esthétique et conservatoire. A base de résine synthétique et d’essence, Il garantira à l’œuvre une transparence et une protection contre les agressions environnementales.